Introduction
La soumission chimique soulève de nombreuses idées reçues. En effet, ces idées fausses brouillent la compréhension du danger réel. En clarifiant les faits, on renforce la prévention et la sécurité de tous.
❌ Idée reçue n°1 : “Ça n’arrive qu’en boîte de nuit”
Beaucoup pensent que ce type d’agression se limite aux clubs. Pourtant, les témoignages montrent qu’elle se produit aussi dans des appartements, des festivals ou lors de simples repas entre amis. Ce ne sont pas les lieux qui posent problème, mais les situations d’isolement ou de vulnérabilité.
📖 Source : Ministère de l’Intérieur – Prévention soumission chimique
❌ Idée reçue n°2 : “Le GHB est la seule drogue utilisée”
Cette affirmation revient souvent, mais elle s’avère inexacte. Aujourd’hui, les agresseurs utilisent surtout des benzodiazépines comme le lorazépam ou le clonazépam ou encore des somnifères comme le zopiclone. Ces médicaments détournés de leur usage médical provoquent confusion, perte de mémoire, et sensation de flou. Voilà pourquoi, les victimes ignorent souvent ce qui leur arrive.
📖 Source : ANSM – Médicaments détournés de leur usage
❌ Idée reçue n°3 : “On sent tout de suite si on a été drogué·e”
C’est faux et dangereux car dans de nombreux cas, les victimes ne se rendent compte de rien sur le moment. En effet, elles remarquent seulement plus tard un trou noir, une désorientation, des comportements incohérents ou une fatigue intense soudaine. La substance agit de manière insidieuse, ce qui complique la réaction immédiate.
📖 Source : Drogues Info Service
✅ Ce qu’il faut retenir
La soumission chimique peut survenir n’importe où et via plusieurs substances. C’est pour cela que tu peux te protéger en surveillant ton verre, en gardant le lien avec tes ami·es et en parlant si une situation te semble étrange.
Chez Fêtons Test, nous avons conçu un détecteur simple et efficace pour repérer la présence de benzodiazépines et de somnifères dans les boissons. Grâce à cette technologie, tu peux lever le doute en quelques secondes.